Junes Davis

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Dossier femme d’influence. Portrait 3 : Charlène Aminoff .

Barbie iranienne

Il y a quelques années, ce couple de new yorkais très branché partait chaque année en vacances à Miami, en Floride. Une après-midi, Jonathan et sa femme Charlène décident de laisser leur petite fille de deux ans, Avigaïl, dite Gali, sous la surveillance de leur nounou. Ce jour-là, ils avaient planifié un déjeuner en amoureux. Juste après, le couple décide de rentrer à leur hôtel.

En arrivant, de loin, ils découvrent sur un homme debout à côté de la piscine, tenant un enfant dans ses bras. Au début, les parents ne comprennent pas ce qu’il se passe, puis, ils se rapprochent et là, ils comprennent l’horreur de la situation. C’est le corps inanimé de leur petite Gali que le monsieur tient entre ses mains.
Avec plus de deux décennies d’expérience au service des ambulances Hatsala, Jonathan arrive à garder son sang-froid et prodigue tout de suite les premiers secours à sa fille, en tentant de la ranimer. Charlène complètement paniquée, hurle à son mari de sauver leur Gali. Soudain, dans un moment de désespoir profond, sans réfléchir une seule seconde, Charlène attrape son pashmina, s’enroule les cheveux avec. Elle s’adresse à Hachem de tout son cœur, et effectue une prière comme jamais elle s’en serait crue capable. Elle passe « un marché » avec D. et lui promet que s’IL sauve sa Gali, elle s’engage à se couvrir tous les jours les cheveux comme l’exige la loi juive !
Après quelques minutes interminables pendant lesquelles son mari fait tout son possible pour ranimer leur fille, par miracle d’Hashem, la petite Gali finit par rejeter l’eau qu’elle avait dans les poumons et recommence à respirer. Charlène précise bien que sa fille était cliniquement décédée pendant de longues minutes. Juste après, la petite est conduite de toute urgence à l’hôpital. Une fois sur place, les médecins ne comprennent rien à ce qui s’est passé. D’après le déroulement de l’accident que les parents leur ont relaté, il aurait été impossible que la petite survive. Par précaution, même si leur fille ne présentait aucune grave séquelle, ils leur recommandent de la laisser 24 heures en observation. Cependant les examens montrent qu’il y a tout de même un souci, entre son taux d’oxygène et ses globules rouges qui ne sont pas encore revenus à la normale. Après une journée d’attente, le médecin- chef, le docteur Meyer, informe le couple que de manière incroyable, Gali n’a subi aucun dommage. Il va même jusqu’à leur affirmer qu’au cours de ses nombreuses années de pratique, il n’a jamais assisté à un rétablissement aussi étonnant dans un cas de noyade. Il eut même du mal à croire à cette histoire. Charlène le questionne pour savoir s’il croit aux miracles et sa réponse à lui fut magnifique.

-Moi aussi je suis juif comme vous, et avant le cas de votre fille, j’étais un docteur sceptique qui me basait uniquement sur la science. Mais aujourd’hui, je commence à croire aux miracles !
Depuis le Docteur Meyer a fait une grande Téchouva. Lorsque Charlène témoigne du déroulement de cette journée où cette date est marquée au fer rouge dans son esprit, elle explique que du matin jusqu’à l’incident, tout n’avait été qu’un enchainement d’évènements inhabituels afin que elle et son mari reviennent à la Torah. Du sauveteur de Gali, qui explique que sa présence au bord de la piscine était tout à fait par hasard, en passant par la nounou qui, on ne sait pour quelle raison s’est endormie, en passant par l’heure où elle et son mari étaient revenus de déjeuner, tel un grand puzzle, chaque chose était minutieusement planifiée de là-haut pour leur faire vivre ce grand miracle ! Mais attention l’histoire continue ! Six mois plus tard, le couple part avec Gali, consulter un ORL afin de lui faire retirer les amygdales. Jonathan raconte alors au médecin dans les moindres détails la noyade et le miracle. Le médecin ausculte la petite et déclare que les amygdales de l’enfant étaient en mauvaises état et que sa respiration était très superficielle, mais ce fut justement ce qui lui a permis de rester sous l’eau aussi longtemps sans respirer !
Si les parents avaient effectué l’opération des amygdales un peu plus tôt, comme d’autres médecins le leur avaient recommandé, Gali n’aurait peut-être pas survécu à sa noyade.
Tout n’a été qu’une succession de miracles mais pas seulement le jour de la noyade de Gali ! Tout avait été planifié par Hashem bien à l’avance afin de réveiller ce couple formidable pour qu’ils deviennent ce qu’ils sont aujourd’hui. C’est-à-dire, des Chaliah Tsibour ! Des Chaliah sont des personnes qui ont été choisi pour diffuser leur histoire afin de nous rappeler qu’il faut garder la Emouna coûte que coûte, car elle nous fait souvent défaut. Depuis l’incident Charlène a tenu sa promesse. Non seulement depuis, elle a couvert la totalité de ses cheveux mais en plus, elle et son mari en ont fait une mission.
Comme j’adore les héroïnes, avec une amie, il y a quelques années, on décide de se rendre au New Jersey, pour se rendre à son salon de perruques. Vivant, sympa, drôle et très chaleureux, son salon est à l’image de sa propriétaire. Lorsque je mettais rendue là-bas, cela faisait an que j’avais décidé de me couvrir la tête à mon tour. Dans mes débuts, je ne portais que le foulards/casquette/ bonnet. Rien d’autre. À l’époque, mon mari détestait les perruques et n’aimait pas le principe. Comme beaucoup, il avait cette forte idée que de se couvrir les cheveux avec une perruque revenait au même que de se laisser les cheveux au vent. Mon article n’est pas pour rentrer dans ce débat car chacun doit se référer à son rabbin et en plus cette décision est totalement personnelle. Dans mon cas, avec mon foulard sur la tête, je ne supportais plus mon reflet. Je me détestais sans une once de cheveux autour du visage. Alors je sentais que je commençais à flancher. Vas-y que je sortais une petite mèche par-ci, puis, deux petites mèches par-là. Pour ensuite me raisonner et « tout-re-rentrer » pour rester en accord avec la loi mais je le faisais à contre cœur. Et puis, je suis allée voir Charlène ! Cette véritable bombasse dégageait ce truc que seules les américaines détiennent en elle ! Ne vous inquiétez pas, nous les françaises avons ce « je-ne-sais-quoi » du chic à la française. Ses perruques donnaient envie car elle portait ses créations tellement bien qu’on avait envie de lui ressembler (Comme Bekawigs d’ailleurs !). Après avoir discuté un peu avec elle, non seulement son histoire était très touchante mais en plus, ses perruques affichaient des prix plus que raisonnables ! Je suis rentrée chez moi avec ce nouveau couvre-chef, et avec le temps, beaucoup (beaucoup) de patience, la portant au début que ponctuellement mon mari s’est finalement habitué et aujourd’hui il trouve ça vraiment cool. Si Charlène a opté pour vendre ses produits à des prix défiants toutes concurrences, en se montrant ultra arrangeante, c’est qu’elle souhaite avant tout, que chaque femme qui souhaite se couvrir la tête, ne soit pas confrontée à un obstacle financier. Je vous laisse découvrir l’intégralité son témoignage par ce lien YOUTUBE.

https://youtu.be/CjPMXA4EyP8https://youtu.be/CjPMXA4EyP8


Très bon jeune de kippour ! Que l’on soit tous inscrit dans le livre de la vie.
Semaine prochaine je vous parlerai de la Juge Ruth Bader Ginsburg. Bisous.
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