La véritable histoire de la Méguila Esther de Pourim.
Hello mes amis, je vous ai écrit en accéléré la véritable histoire de la Méguila Esther.
D’ailleurs ci-joint, le lien pour suivre de la Méguila le jour J. https://fr.chabad.org/media/pdf/272/oXXY2724954.pdf .
En deuxième temps dans cet article, j’aborderai le parallèle entre Pourim et le procès de Nuremberg, en me basant sur le best-seller Le code d’Esther. Promis c’est pas Rassra ! L’histoire de Pourim est un enchainement d’évènements sans lien apparent entre eux. Sauf que rien n’est dû au hasard ! Pourim nous démontre que même si D. n’apparait nulle part, Il réside toujours parmi nous. Et qu’il ne faut jamais perdre espoir. Le challenge est renforcé sa foi jour après jour malgré les épreuves. #coronavirus #maindeD #KeepTorah.
Après la destruction du premier Temple de Jérusalem.
Les juifs vivaient en exil dans l’empire d’Assuérus. La capitale se nommait Suse, l’Iran d’aujourd’hui (Entre parenthèse, ils ont pris cher avec le covid-19, là-bas !). Après une victoire, en bon roi, Assuérus décida d’organiser un grand festin pour ses sujets. Le rustre demanda à son épouse, la reine Vachti, de venir toute dévêtue devant ses invités. Petite info de qui était Vachti : Ce n’était pas la dernière des bouseuses puisqu’elle était la fille du Roi de Babylonie, Balthazar (rien à voir avec le Diable), et petite-fille du puissant empereur Nabuchodnosor (hyper connu !). Vachti refusa tout net. Non pas, par pudeur (elle s’en tapait !) comme on pourrait le penser, mais parce que la légende dit, qu’elle ne souhaitait pas que l’on découvre sa queue/ses boutons purulents. Résultat d’une malédiction qu’elle avait reçu tant elle était mauvaise.
Après son refus, Assuérus assez chargé en alcool, la fit tuer sur le champ. Le lendemain, une fois dessoûlé, on lui raconta ce qui s’était passé. Sans être un grand sentimental, Assuérus demanda à ses ministres de lui trouver une nouvelle femme car un Roi ne peut pas diriger un pays sans être marié.
De l’autre côté, il y avait Mardoché.
Un juif pieu qui était le chef spirituel des Juifs en exil. Il travaillait à la cour du Roi et vivait avec sa nièce orpheline, Esther. Lorsque Assuérus était à la recherche non pas de la nouvelle star mais de la nouvelle reine, Mardoché redoutait le jour où Esther serait appelée à se présenter à la cour. Belle comme elle était ( Il parait qu’elle avait le teint Olivâtre. À l’époque c’était hyper tendance), il savait qu’il ne pourrait pas la cacher longtemps. Finalement quelques temps plus tard, comme son oncle le craignait, Esther fut conduite au palais royal.
Éblouissante par sa Tsniout (paradoxe ultime d’éblouir par sa pudeur !) elle a été choisi parmi des milliers de femmes vachement plus mises en valeur qu’elle. Pas super emballée de se marier avec Assu’, sur les conseils de son oncle, Esther ne révéla pas qu’elle était juive.
Quelques temps plus tard…
Mardoché entendit deux gardes comploter contre le roi pour l’assassiner. (Tout ça a des petits airs de Game of Trône ! ). Avec l’aide d’Esther, Mardoché arriva à déjouer le complot. C’est ainsi que Mardoché le juif, sauva Assuérus. L’évènement fut noté dans la Gazette non pas du sorcier, mais royal sans que le principal ne soit mis au courant.
Entre en scène Aman.
Premier ministre de Assuérus. Il décrète que tout le monde doit se prosterner devant lui. Un seul homme refuse : Mardoché, le juif ! Lui, ne se prosterne que devant Ha-shem. Antisémite comme Aman l’était, il décida d’exterminer le peuple juif tout entier. Aman utilisa une astuce vielle comme le monde pour discréditer tout un peuple : faire courir des rumeurs. Il confia au Roi que les juifs refusaient de se plier aux lois du pays. Assuérus se laissa convaincre et autorisa Aman, à préparer un décret pour exterminer les juifs.
Aman avait pour objectif de nous anéantir en un seul jour.
Pour choisir ce qui devait une tragique date, il tira au sort, et le 13 du mois d’Adar en sorti. En entendant ce malheur, Mardoché jeûna et pria. Il informa Esther du plan diabolique d’Aman et lui demanda d’aller implorer la pitié de son mari. Esther craint d’approcher Assuérus sans y avoir été invitée. Par ce simple motif, on pouvait être mis à mort. Elle acceptait au risque de sa vie et s’approcha du roi. En parallèle, elle demanda au peuple tout entier de se montrer unis en jeunant et priant tous ensemble.
Esther et le festin.
Elle invita Assuérus et Haman à deux jours de festin, sans dévoiler ses motifs. La veille du premier, troublé par la situation, Assuérus eut une insomnie. Il demanda alors à ce qu’on lui lise la Gazette. Lorsque le scripte lit à voix haute que Mardoché avait sauvé le Roi, Assuérus prit conscience qu’il avait une dette envers lui (à Mardochée, pas le scripte). Le lendemain, le Roi de Perse demandait à Aman « Que devrais-je faire pour honorer quelqu’un ? ». Pensant que le Roi parlait de lui, Aman suggéra que la personne soit vêtue d’habits royaux, qu’on la monte à cheval, qu’elle soit conduite à travers la ville de manière glorieuse. Assuérus demande donc à Haman de faire tous ces honneurs à Mardoché.
Fou de rage !
Le premier ministre, rentra chez lui et fit préparer une potence pour pendre Mardoché, le juif. Sauf que lors du deuxième jour de festin, Esther dévoila au Roi son identité juive et le décret d’extermination des juifs prévu par Aman. Réalisant que tout était perdu pour lui, il se « jeta » sur Esther pour implorer sa pitié. Assuérus pensant que son ministre essaya de charmer la Reine, le fit condamner à mort (et non pas pour avoir voulu tuer les juifs). La potence initialement prévue pour Mardoché sera finalement utilisée par lui-même.
Comme l’original du décret contre les juifs avait été scellé par le sceau du Roi, d’après la loi Perse, le décret ne pouvait pas être annulé. Assuérus instaura donc un nouveau décret qui autorisait les juifs à se défendre contre leurs assaillants. Après un jour de bataille, les juifs en sortirent victorieux. Depuis on fête Pourim en se déguisant où l’on porte des masques pour brouiller les pistes.
Dans cette deuxième partie, je vous écris quelques mots sur le Code d’Esther. Pourim 1946 que j’ai relu récemment.
Résumé du livre
Bernard Benyamin et Yohan Perez ont tenté de trouver une explication troublante à ce fait historique. À l’issue du procès de Nuremberg, le nazi Julius Streicher monte à l’échafaud et avant d’être pendu, il lance : « C’est Pourim 1946 ! » Stupeur des témoins (vidéo disponible sur You tube), C’est juste incroyable, limite invraisemblable. Et pourtant on l’entend clairement le dire !) Qu’a-t-il voulu dire ? Les auteurs ont mené une longue enquête où les faits relatés dans ce livre sont en effet rigoureusement authentiques.
Tout le long de ma lecture, je me suis souvenue de ma prof d’histoire juive, que j’avais eu en 4e à l’école Sinaï, Madame Prince. Si ma mémoire n’est pas encore trop défaillante, je me souviens parfaitement d’elle. Généralement pas trop attentive à ses cours (j’avais plus la tête entre Beverly Hills, où comment convaincre ma mère de m’acheter une paire de No Name !) elle avait débarqué un jour avec cette histoire troublante qui relatait les similitudes entre Pourim, et le procès de Nuremberg. Au début, je pensais que ce qu’elle racontait n’était qu’affabulation, qu’elle délirait même. Puis j’ai prêté oreille et avais retenu quatre choses absolument déroutantes :
-Le patron de l’imprimerie où on imprima Mein Kemp, s’appelait Aman.
-Le compte bancaire d’Hitler était sous le pseudonyme Aman.
-À la suite du procès, c’était la première fois que des militaires étaient condamnés à la pendaison. Normalement, les coupables auraient dû être passés par les armes.
-Ils auraient dû être onze, mais Göring se suicida quelques heures avant l’exécution de la sentence en avalant du cyanure.
Au moment de Pourim : les dix fils d’Aman ont été pendus. Sa fille aussi aurait reçu la même sentence mais elle s’est suicidée en se jetant par la fenêtre, quand elle a appris l’humiliation de son père. Lorsque celui-ci a promené Mardoché dans toute la ville. On dit que Göring était homosexuel, qui aimait se travestir, donc qui correspond à la fille d’Aman. Effet plus que troublant quand même !
De plus, les maîtres du Talmud nous ont appris qu’à chaque fois que l’on parle du Roi dans la Méguila, s’il est précisé « le roi Assuérus » c’est qu’il s’agit bien de lui, mais lorsque le mot « Roi » seul apparait, cela fait référence à D. Or la demande d’Esther est faite au Roi sans le nom d’Assuérus, donc à D.ieu directement : « Et le demain en question, n’est pas le lendemain, mais un jour dans un temps futur. Avec la Valeur numérique de la première lettre du nom des fils d’Aman ont obtient le chiffre 707. Nous obtenons ainsi l’année 707 du sixième millénaire soit l’année 5707, qui est l’année du procès de Nuremberg et correspond à l’année 1946. »
Je ne suis généralement pas méga fan (voire complètement réfracteur) à tous ce qui est « valeurs numériques » sorties du chapeau mais pour celle-ci j’en suis restée baba ! Du haut de mes 14 ans, j’avais prononcé à voix haute : Et si c’était vrai… (rien à voir avec le premier livre de Marc Levy. Très sympa d’ailleurs !). Alors, merci Madame Prince de m’avoir enseignée car après ce fameux cours, j’avais pu mettre de côté mes tracas d’ado pour laisser remplir mon cerveau de l’histoire de notre peuple.
Je vous embrasse. Passez de très bonnes fêtes !
PS : Mémo des 4 Mitsvot de Pourim
–Faire des dons aux pauvres- Le Mahasti Shekel.
–Donner à deux personnes le Mishloah Manot.
–Lire deux fois la Méguila.
–Organiser le festin de Pourim demain avant la tombée de la nuit.