Vdm Ciné, quand le Rabbi est là…

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En route pour le mois de Mars qui sera chargé en articles ?

 

Vdm Ciné, quand le Rabbi est là…

Un dimanche parmi tant d’autres, avec mon mari on cherchait une activité à faire avec les enfants. Je rêvais de me faire inviter chez des amis à manger des crêpes pendant que les enfants jouaient entres eux, mais je pouvais compter là-dessus et boire de l’eau. Vu le temps pourri, on regardait les séances et découvrait que Star Wars 9 était toujours en salle.On se décidait à y aller même si j’avais juré ne plus payer un centime pour cette pâtée pour chien qu’était devenu la franchise en se mariant avec Disney (Ce n’est pas Dark Vador qui a tué les Jedi mais Disney. ASSASSIN ! MECREANT ! EGORGEUR DE SAGA !).

Pourquoi Gorges L. Pourquoi ….
Ce qui est top avec le ciné à côté de chez nous, c’est que l’on peut être placée dans des loges.

Oui, comme au théâtre. On s’arrête pour acheter les traditionnels pop-corn & boissons et même si j’ai répété 250 fois à mes filles que the paquet de bonbons qu’elles me montrent n’étaient pas Cacher, à CHAQUE FOIS elles me redemandent toujours si elles peuvent le prendre. On ne s’est jamais, sur un malentendu. On emporte nos sluchys #malbouffe.com (boissons composées de 90% de colorant, et de conservateurs), et on prend place. Mon fils adoré, qui a toujours été mon co-pilote de film s’assoit près de moi avec sa boisson. Au moins cette saloperie de période qu’on appelle l’adolescence ne m’a pas enlevé ces chétifs moments privilégiés. Ha Ha ! Patience, la mendigote n’est jamais loin… Le mari se met en pole position sieste.

Fifille 1 se mets à l’aise en enlevant chaussures & chaussettes.

Fifille 2 se recroqueville sur moi. La séance commence, je pleure des larmes de sang à l’intérieur de mes rétines quand je vois à l’écran Carie Fisher alias Princesse Leïa morte depuis deux ans (Pourquoi tu fais un film en utilisant son image puisqu’elle EST MORTE !). Perturbée par ce dernier concept, par inadvertance je renverse une partie du sluchy qui atterrit sur le pull de mon fils. Comme on dit en Yiddish : « Oÿ va voÿ ». Comme on dit en hébreu : « Bo, Bo, Bo ». Comme on dit en français : « Tu vas prendre chers, ma soeur ». Du haut de sa tour, mon tendre ado se met à hurler comme un malade car son bras est trempé. Je reconnais que ce n’est pas une sensation agréable mais de là à sauter comme un Kangourou évadé d’Australie, à faire le tour de la loge, revenir pour me dire « que je suis une tarée, une maladroite, qu’il n’aurait jamais dû se mettre à côté de moi, que c’est la dernière fois de sa vie qu’il fait cette erreur », est une réaction un poil exagérée.

Maman t’aimera toujours mon chéri…. Enfin je crois ?
Comme possédée par ses émotions…

il se met à faire encore plus n’importe quoi et devenir très bruyant, jusqu’à perturber des tas de rangées devant nous qui nous envoie des « Chut ». À voix basse, je lui demande de s’assoir et vla qu’il se met à courir dans l’autre sens. Pour le faire revenir à la raison, je lui attrape le bras. Le petit gueux balance hyper fort le code rouge que tous les petits américains connaissent, tant on leur bourre le crâne avec à l’école (à juste titre) : CHILD ABUS ! CHILD ABUS ! Traduction : « Sauvez-moi, je suis en train de me faire frapper par mes parents ». Là, j’ai 200 Américains qui se retournent vers moi pour vérifier s’ils doivent appeler les flics. Je lâche le bras de mon fiston et essaye de prendre un air des plus sévère (c’est-à-dire que dalle !) et lui souffle cette fameuse phrase qui me terrorisait quand j’étais petite quand ma mère me la disait :

–On règlera ça à la maison. 

Effet escompté : Junes Davis 0 – Ethan Davis 1200 points.

Ne m’en sortant pas toute seule, je finis par réveiller l’homme car notre fils avait besoin de quelqu’un qui avait plus de poigne. Ou du moins des poignets bien plus crédibleS que les miens. La séance se finit péniblement. Je retrouve fifille 1 totalement droguée au sucre et pratiquement en débardeur. La bonne nouvelle c’est qu’elle a aimé le film (pile le public qui convient pour les trois derniers volets Star wars). Elle me dit même :

–It was so fun maman ! 

Je veux rétorquer que STARS WARS N’EST PAS CENSÊ ÊTRE FUN mais je m’abstiens. J’ai des problèmes éducatifs bien plus important à régler. On rentre à la maison. Je suis contrariée car le mari m’a donné tort (t’avais qu’as faire attention. Le pauvre chéri il a dû attendre que ça sèche etc etc…). J’attends que tout le monde aille au lit pour avoir une conversation avec le mari. C’est à dire jamais, vu qu’à partir d’un certain âge, tu peux plus interdire/ empêcher/séquestrer tes enfants pour qu’ils aillent au lit. Pire ! Tu te couches en même temps qu’eux, voire avant ! Rajoutons à cela que j’étais hyper stressée (je vis avec un ashké H24 donc il y a toujours une bonne raison d’être stressée). Je vais me coucher sur mes tourments : le coro arrive à NY, problèmes liés au boulot, Aliexpress ne livre plus aux USA jusqu’à nouvel ordre, de vrais problèmes quoi !

Après avoir fait des tonneaux et des tonneaux de Bière Corona ( Elle était facile!) dans mon lit jusque très tard dans la nuit, je décide de me lever et d’écrire une lettre au Rabbi pour y voir plus clair.
Par l’intermédiaire de ma sœur qui a l’appli, je lui rédige mes soucis et mes questions et dors. Six heures plus tard, la réponse est là sous mes yeux en capture d’écran. Je n’arrive pas y croire.

Le Rabbi m’écrit que mon mari qui travaille à New York (promis, j’ai rien dit avant), qui plus est dans le milieu de la finance aurait pu trouver de vilaines distractions. Or, il me dit que mon mari, qui ne vient pas du même milieu religieux que moi, m’a toujours laissé le choix de mettre nos enfants dans une école juive et de me couvrir la tête alors que bien des hommes sont plus récalcitrants. Je cite : Même si les choses sont loin de vos attentes, vous devriez être heureuse que votre mari vous a laissé éduquer vos enfants dans des institutions religieuses. Même si vous avez des difficultés avec votre enfant sachez que les bases sont là. Pas tous les enfants qui habitent à New York sont dans ce types d’institutions. Réjouissez-vous et Remercier D. pour tout ce qu’Il vous donne.

J’ai réalisé que même si parfois avec mon fils c’est chaud, par rapport à d’autres ados du même âges qui fument (et pas que de la moquette !), ou que sais-je encore, franchement ce que je vis c’est du pipi de chat !

Une belle robe à pois, une jolie coiffure, aie la foi, sont tes meilleurs des armures !
Le lendemain, j’ai préparé aux Davis un petit dej’ amélioré.

Les deux m’ont regardé d’un air soupçonneux et ont vérifié avant si je n’avais pas glissé du poison dans leur pancakes. Pour balayer leur doute de ce non double-homicide volontaire, je les ai rassuré :
–Peu importe ce qui s’est passé hier. Aujourd’hui je vous remercie d’être juste comme vous êtes. Le reste n’a pas d’importance.

Ils ont voulu prendre ma température et après vérification ils m’ont mise sur une chaise pour me soulever cinq fois de suite comme dans les mariages. Y a de l’ambiance chez nous, parfois !

Cette lettre du Rabbi m’a permis de me remettre en question et de revoir mes attentes à la baisse.

Si vous aussi, parfois vous vous sentez en down, sachez qu’il y a des Tsadikims et votre famille, plus de ce monde qui viellent toujours sur vous. Vous n’êtes pas seuls ! On vous regarde (Ça fait très Big Brother !). Ils sont dans votre cœur. Parlez avec eux et d’une manière ou d’une autre, ils continueront à vous guider pour mener à bien votre vie.

Énorme bisous mes petits chats. 

 

Énorme bisous mes petits chats. 

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