Vdm Tsniout

Vdm Tsniout

Je suis à la montagne en famille. Un copain à mon mari de NY est dans le même hôtel que nous. Le premier soir, on mange une bonne raclette tous ensembles (c’est qui, qui s’est galerée à rapporter le fromage et les ustensiles Cacher ? C’est moi !).

Le deuxième soir.

Je demande à la ronde si le copain vient manger. Pas de réponse. Du coup, je me mets à l’aise. Qui dit à l’aise, dit vla que je me mets en short, t-shirt, et fais valdinguer le sous-tif, sans rien sur la tête (faut quand même laisser respirer le cuir chevelu le plus possible, non !?).

Après une journée sur les pistes, sur les coups de 20h00, je m’affale comme une crêpe marocaine sur le canapé. Lorsque mon adoré de fils me sort qu’il veut aller dans le lobby pour prendre l’air, je dis ok. Sauf qu’au même moment, il ouvre la porte, le copain arrive.

Je me retrouve nez à nez avec lui. Par automatisme, je fais un sprint jusque dans ma chambre pour aller me rouler sous les couvertures et jurer de ne plus jamais le recroiser de toute ma vie tant j’ai honte. Lorsque l’oxygène commençait à drôlement me manquer, le Roi du Maroc arrive et me demande de sortir :

–Jamais ! T’avais qu’à me prévenir que ton pote venait !

–Allez sors de la dessous, mets-toi tout ce qu’il faut là où il faut, et viens nous rejoindre. J’ai besoin de toi pour que tu nous prépares l’apéro.

–Meurs !

–Je rigole ! Allez c’est comme le vélo, c’est pas parce que l’on tombe qu’il ne faut plus remonter dessus. Si tu nous rejoins, je te prépare un chocolat chaud, avec la chantilly et tout.

Poussée par la gourmandise, et l’envie de retrouver ma dignité, je sors de mon sauna de fortune et envoie mes filles me chercher perruque, jupe et tout le touttim afin d’être de nouveau présentable.

Après quelques minutes, je refais une apparition. Le copain fait comme si il n’avait rien vu. Moi, je fais comme si, il ne m’avait pas vu.

Au final, avec Cyril H. en voix de fond, on passe une super soirée tous les quatre ( je considère le chocolat chaud comme une personne à part entière, qui a vachement contribué à la réussite de cette soirée).

Je remercie le Roi car il m’a rappelé une chose importante : c’est pas parce que l’on se retrouve dans des situations ou l’on est très très mal à l’aise qu’on ne peut pas se relever. Relevons-nous, affrontons nos gênes pour ne pas passer à côté de moments pleins de richesse. Je crois que c’est ce que l’on fait quand on devient adulte.

Y a encore du boulot…

 

Blogs Récents