Avec cette deuxième vague de confinement mondial qui arrive, nous allons devoir une fois de plus nous recentrer sur l’essentiel.
Déjà avec le premier, nous avions pris une sacrée tannée, à se poser des tonnes de questions, de la plus profonde, type : « Pourquoi Hashem nous a envoyé cette plaie ? », à la plus légère : « Ça veut dire que je n’aurai pas mes ongles de faits, par ma manucure habituelle ? Comment je vais faire, sérieux ? ». Les deux sont légitimes étant donné que nous avons vécu jusqu’à peu, sur un certain mode de vie. Vla qu’on nous demande de changer, de supprimer des tas de choses qui faisaient partie complètement de notre quotidien, comme les grandes et belles tables au restaurant ! No, no, no ! Les grandes fêtes ! Surtout pas ! La synagogue ! Que les hommes et encore… Voyager sereinement où l’on veut ! Travailler, circuler, vivre sans masques ! La liste de ce qui nous manque est cruellement bien plus longue.

Si hélas, nous n’avons aucun pouvoir pour maintenir ouverts les Gans, et autres établissements scolaires ouverts, pour s’éviter les cases « Je rumine, je peste, je veux crier dans un coussin, tant cela va être trop dur ! », on peut maitriser nos émotions et nos réactions qui en découlent !
- Tout d’abord, on ne le répètera jamais assez, on essaye de relativiser ! Oui, ça va être bien galère, mais si cet effort général va permettre sauver des vies, on s’y colle !
- On s’interdit de culpabiliser : ok, j’ai trois jours de machine de linge en retard, et le petit n’a pas fini son devoir, rien de grave ! Aucune police ne va venir nous passer les menottes sur ce que nous avons, ou non accompli dans la journée. Bien sûr, vous êtes une personne responsable, et organisée, mais un peu d’indulgence envers vous-même, c’est aussi en avoir pour les autres. C’est une période spéciale, et qui dit spéciale, entraîne forcément que les choses ne peuvent pas être accomplies comme d’habitude ! On reprendra un super rythme quand tout rentrera dans l’ordre. En attendant on se détend et on n’hésite pas à inviter ses colocataires à donner un coup de main aux tâches ménagères.
- On Chill ! Expression américaine qui veut dire de kiffer ! Le plus dur est d’accepter des journées ou nous allons être débordantes d’énergie, et d’autres pas du tout… Pour se recentrer sur l’essentiel, il faut forcément en passer par là !

Laisser vous du temps pour chiller en chausson sous un plaid, à boire sa boisson préférée !
On n’hésite pas à se poser pour réfléchir et pourquoi pas faire un constat positif de sa vie. (Le négatif n’est pas la bienvenue, car ce que l’on considère comme des échecs sont souvent des expériences !). C’est une très bonne façon de se recentrer sur l’essentiel. On n’hésite pas à se poser les bonnes questions, comme par exemple : où j’en suis de mes relations avec mon conjoint, mes parents, mes enfants, mes amis, mes collègues et par extension : où j’en suis dans mon boulot ? Est-ce que j’aime toujours ce que je fais ? Comment je me vois dans 6 mois, 1 an, 5 ans ? Bien sûr pas besoin de faire des monstrueux plans sur la comète pour être déçue plus tard, mais si vous avez des envies, le mieux c’est de les noter ! Munie d’un papier et d’un stylo, vous écrivez tous vos souhaits et vos futurs accomplissements. Comme faire un beau voyage, se former sur un sujet qui vous passionne, écrire, composer des chansons, perdre du poids pour se sentir bien dans sa peau ! Il y a mille et un rêve qui n’attendent que vous pour être réalisés !
Profitons de ces moments pour se recentrer sur son intérieur, afin de se sentir merveilleusement bien quand on sera à l’extérieur.
Je vous fais de gros bisous. Pour me contacter junesdavis55@gmail.com
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