HUNTERS
C’est mon frère, dit le Poussin qui m’a suggéré de regarder Hunters, une série un peu hors du commun. Les debriefs avec mon buddy de séries sont exquis. Place au sujet, Guys ! Violente, dérangeante, tordue, mais surtout totalement addictif ! Hunters qui veut dire Chasseurs est le genre de série où tu ne peux pas t’empêcher de regarder jusqu’à la fin pour savoir jusqu’où elle va t’emmener. Étant une grande fan d’Al Pacino, comme ¼ de la planète, l’entendre adopter l’accent Yiddish fut surprenant et assez crédible dans l’ensemble.
De plus, si vous êtes fan du cinéma de Quentin Tarantino version Inglourious Basterds (THE FILM avec Mélanie Laurent !) vous allez vous régaler parce qu’on sent à fond l’influence de ce réalisateur ultra atypique ! Même photo, même couleur, même prise de vue, en somme un bon cocktail Molotov ! Ce mot tombe à pic puisque question violence, on n’est pas en reste.
Le pitch Inspiré de faits réels, Hunters s’intéresse à divers groupes de chasseurs de nazis dans l’Amérique des années 70. En quête de justice et assoiffés de vengeance, ils vont traquer et tuer des nazis qui, avec l’aide du gouvernement américain, ont échappé aux forces de l’ordre, en se fondant dans la société.
La série comporte 10 épisodes seulement donc s’avale assez vite.
Les points forts sont les personnages secondaires ! Attachants à souhait, notamment la bonne sœur, mon vrai coup de cœur.
Le couple, très touchant !
Eux sont là pour nous rappeler les traumatismes de la guerre et qu’il ne faut pas accorder sa pitié aux bourreaux même hors contexte. Car le gros problème, c’est que l’on pourrait pardonner avec le temps. Quelle surprise de revoir Ted Mosby (How i meet your mother), en acteur has been. Par contre, j’ai détesté Jonas. Le petit fils de Ruth. Il m’a tapée sur les nerfs tout le long des épisodes. Son évolution aurait pu être plus intéressante s’il n’était pas aussi agaçant ! Mais attention ! Hunters n’a pas que des qualités ! Loin de là ! Elle est limite scandaleuse. Un tantinet irrespectueuse sur certains points. Notamment les inventions immondes sur toute la partie qui concerne la Shoa. Cela m’a profondément dérangée. Comme si la réalité n’avait pas été assez terrible, qu’il fallait en rajouter une louche. En allant encore plus loin avec des fausses tortures. Heureusement qu’ils n’ont pas trop accès là-dessus chaque épisode sinon je n’aurai probablement pas regardée jusqu’au bout ! Après, faut se dire que c’est un délire qui ne mérite pas de réflexion poussive. C’est comme avec la Casa De Papel (ultra sur côté à part la saison 1. Après chacun ses goûts. ), mieux vaut ne pas noter sur son calepin les incohérences sinon la série perd tout intérêt.
La fin reste très tirée par les cheveux quand même.
Cela m’a fait sortir de la série. J’ai même hurlé la phrase interdite « dans la vraie vie ce ne serait jamais arrivé ! » Le moment que j’ai vraiment apprécié c’est de voir apparaitre Simon Wiesenthal, le chasseur de nazi par excellence. Il a passé sa vie à la traque pour que tous ces criminels soient jugés (bien au-delà du simple criminel de guerre !).
Pour le besoin de mon cinquième roman La vie qui tique, j’avais effectué des recherches sur lui.
Je m’étais intéressée de près à son histoire hors du commun. Ses principes, sa bravoure et son courage méritaient bien plus qu’une simple confrontation avec Al. Parfois avant de m’endormir, je m’imagine intégrer une unité spéciale dans les années 50 (ma période préférée au monde, avec la Renaissance). Un chasseur m’aurait repérée pour mes talents d’espionne. Après, si on se base sur mes aptitudes à surveiller le portable de mon fils de 14 ans, c’est pas gagné ! Même quand j’essaye de glaner des infos pour savoir un truc, je me fais griller en deux secondes. Je crois bien qu’il est bon d’avoir son propre monde imaginaire et de continuer de regarder des séries comme Hunters. Cela permet de s’évader car après tout, les séries, le ciné, les livres existent aussi pour ça !
Je vous embrasse. On se retrouve jeudi pour la suite et fin de notre saga ! Vous pouvez encore jouer et gagner, en trouvant le ou la meurtrière.